Guillaume Zuili
Depuis sa dernière exposition à la galerie en 2017, Guillaume Zuili nous a offert une production particulièrement intéressante, exerçant sur différents territoires. Sans jamais s’y épuiser, Guillaume œuvre à Los Angeles et sa banlieue où il vit. Il façonne une série initiée par le prix Camera Clara « Urban Jungle » et une autre intitulée « Harbor City », récemment présentée au festival MAP de Toulouse. De notre côté de l’Atlantique, c’est avec surprise, dans le Perche que Guillaume Zuili exerce. À l’initiative de la résidence du Champ des Impossibles, il s’immerge durant tout l’automne dernier. Loin de l’asphalte de Los Angeles, il nous révèle une campagne qui n’est pas sans rappeler dans ses composants certains éléments du Far West. L’influence du cinéma est sans aucun doute pour beaucoup dans le traitement du cadrage, de la lumière et des flous. Guillaume Zuili joue sur différents appareils, de la chambre photographique au petit Olympus Pen. Il utilise jusqu’à la bordure de ses films et travaille dans son laboratoire la variation, la teinte, le contraste, découvrant la nature de divers papiers anciens. Ses expérimentations se déploient sur la mythique technique lith, qui rend ses noirs profonds incomparables.